Chers amis de la Main de Consolation
Nous tenons d’abord à remercier les parrains qui soutiennent fidèlement les orphelins et permettant ainsi notre soutien mensuel. Nous remercions chaleureusement aussi ceux qui ont envoyés des dons ponctuels qui nous ont permis de subvenir à certains besoins urgents.
Demande de subvention :
Nous vous avons sollicité dernièrement pour prier pour le projet de demande de subvention auprès des organismes publics en France. Pour l’instant, nous n’avons que peu de retour. La mairie de Puygouzon (notre village depuis que les deux communes ont fusionnées) nous a conviée à une réunion pour mieux faire notre connaissance. Pour l’instant, peu de retour. La Caisse d’Epargne a décliné son aide vu que nous n’avons pas de compte bancaire chez eux. Nous avons alors sollicité la Banque Postale qui a aussi décliné son aide… ainsi que le Conseil Départemental qui a affirmé ne soutenir que les œuvres locales. Il nous manque le retour du Conseil Régional mais malgré leur bonne disposition, l’espoir reste mince …
Nous avons fait tous ces efforts pour soutenir en particulier les 43 enfants qui sont en apprentissage ou qui ont fini. Leur souffrance est grande. Ce n’est pas facile de défendre la cause des orphelins. Notre souhait est de toute façon, de représenter l’année prochaine le dossier destiné à l’Ambassade du Bénin puisque son but est de soutenir l’insertion des jeunes, ce qui notre priorité (soit près de 12 000 euros).
Nouvelles de l’orphelinat du Bénin :
Nous avons beaucoup travaillé ensemble en janvier pour établir le dossier de demande de subvention auprès de l’Ambassade de France au Bénin. Il fallait répondre à de nombreuses questions, établir de nombreux devis. Les responsables de l’orphelinat ont été bien sollicités, courageux et efficaces. C’était très appréciable. Le point positif était de faire un « inventaire » détaillé des besoins et de tout ce qui se fait à l’orphelinat. L’orphelinat comprend 69 enfants : 51 dorment à l’orphelinat et 18 sont placés dans des familles.
- En décembre : » nous sommes content du travail scolaire des enfants pour le moment ; nous avons vu les bulletins des primaires cette semaine : ce n’est pas mal, il y a un de nos enfants qui est premier et un qui est deuxième. Nous avons fait la remarque que la lumière qui fonctionne à l’orphelinat aide les enfants, donc la lumière est très importante. Les enfants qui sont en apprentissage sont là, d’autres continuent, d’autres ne peuvent pas à cause de la honte, ces jeunes font pitié. Il y en a une qui était partie dans sa famille pour chercher de l’argent, elle vient de retourner à l’orphelinat il y a un mois avec 0 francs. Les patrons continuent de se moquer de l’orphelinat ; la situation est la même. On a trouvé aucun soutien ailleurs pour ces enfants qui sont en apprentissage.
Nous sommes heureux de ce que notre nouvelle cuisinière travaille bien.
- En avril : » Actuellement, six enfants sont malades. La clôture de la dernière cour est complètement gâtée. De plus, on ne sait pas ce qui s’est passé mais nos porcs sont morts. «
Ebel pour l’orphelinat Béthel
Notre soutien mensuel continue et est fondamental pour l’alimentation. Des besoins urgents de l’orphelinat demeurent.
Nouvelles de l’orphelinat du Burkina-Faso (CAES) :
– » Le CAES compte actuellement 75 enfants encadrés par Félicité. Nos principales activités sont toujours l’alphabétisation, l’éducation à l’hygiène, la sensibilisation des femmes contre l’excision, etc… Les enfants restent de 7h à 14h.
Ceux qui le veulent peuvent faire leur toilette car il y a un robinet dans la cour. Selon nos moyens financiers, nous donnons un goûter aux enfants.
– Actuellement, nous sommes confrontés aux problèmes de loyer. Le loyer est de 91 euros. Nous avons eu un souci tout dernièrement car le fils du propriétaire nous a dit que nous devions partir fin mai ! Mais par la grâce de Dieu, notre bailleur est revenu à de bons sentiments après un long entretien avec lui. Nous allons donc pouvoir rester dans cette maison.
– Nous avons aussi des soucis pour compléter le salaire de Félicité. Son salaire de base est de 61 euros. Elle effectue un double travail car les enfants sont nombreux et se plaint des difficultés à les gérer tous. Nous pensons réduire l’effectif des enfants de 75 à 45 à la rentrée prochaine.
– On avait de petits soutiens de gauche à droite mais depuis une année, cela n’ existe plus. Certains ne travaillent plus et d’autres sont à la retraite. Tout est dur au Burkina.
– Je me sens un peu épuisé par les activités du CAES compte tenu de mon âge. »
Merci une fois de plus.
Pierre-Damien
Merci pour votre compassion et vos soutiens
Meilleures salutations
Régis pour la MDC